lundi 22 novembre 2010

La représentation de soi dans les médias sociaux

Ah je ris de me voir si belle en ce miroir! Belle, drôle, intelligente, une working girl qui se rapproche de wonder woman vous y croyez?

Ces derniers jours sur twitter, j'ai observé des débats sur la représentation de soi dans les médias sociaux. Etant chargée de communication et qui plus est passionnée par la psychologie et le développement personnel, j'ai envie de participer au débat, mais en 140 caractères j'ai du mal!

Tout d'abord, je pense qu'on doit considérer chaque média social de façon différenciée, comme ayant sa propre utilité et pour lequel on a un besoin bien particulier.

Sur facebook, j'ai mes amis et connaissances. Je partage des articles de presse et des vidéos insolites, drôles, qui font le buzz, je partage des statuts persos, des photos. Je n'excède pas les 175 amis. J'ai compartimenté mon compte en ajoutant des listes, selon mon degré de connexion avec les personnes. Le but de ces listes est de partager uniquement les images et les informations que j'ai envie de montrer suivant l'intimité que j'ai avec les personnes. Je fais exactement la même chose « IRL » (dans la vraie vie).
Est ce que c'est ma formation en communication qui m'amène à cette réflexion? Je ne pense pas. J'ai une curiosité qui m'amène à découvrir l'outil facebook et son paramétrage possible et j'ai un peu de savoir vivre, je ne sors pas toute nue dans la rue, donc je ne montre pas mes photos en maillot de bain à n'importe qui.

Sur twitter, j'ai plusieurs utilisations différentes. Je réalise une veille d'information 2.0 à la fois en com, web et RH. Je fais la promotion de mes blogs. J'interagis avec les autres internautes.
Ce que je montre de moi n'est rien d'autre que ma personnalité. J'aime bien les #FF en chanson, mettre quelques réflexions persos. Certains internautes racontent une partie de leur vie privée avec beaucoup d'humour comme @caroleblancot, de créativité comme @julie_adore ou encore de poésie
comme @sophiegironi. Je trouve ça intéressant parce que ça donne un visage humain à l'avatar! Et de la couleur (comme le dit @pierredenier).
Mais dans tous les cas, les mots choisis parlent, les références parlent, il n'existe pas comme certains le disent de schizophrénie entre le soi IRL et le soi virtuel. Qu'on se sublime ou qu'on se déteste sur la toile on parle de soi de ses idées, de ses découvertes de ses souffrances... sans le vouloir parfois. Mais on ne se trahit pas. On adopte juste un style personnel!

En revanche, le personnal branding pour des sites comme viadeo est une démarche beaucoup plus ardue. En effet, se montrer sous son meilleur jour dans une démarche professionnelle n'a absolument rien d'inné ni de naturel.
Il faut aller dans une démarche introspective importante pour cibler des savoirs être et savoirs faire, être à la page des bonnes pratiques techniques de son métier mais aussi du discours sur les pratiques, pour pouvoir se présenter de la façon la plus optimale. On peut faire cette démarche auprès d'un coach en développement personnel ou lors d'un bilan de compétences si on n'y arrive pas seul.

N'oubliez pas que tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous! Chaque présentation professionnelle, chaque article que vous écrivez engage votre crédibilité.

Dans tous les cas, la clé pour ne pas avoir le sentiment de perdre le contrôle sur son image, c'est de compartimenter! Exactement de la même façon qu'on le fait déjà dans la vie réelle! Et vous parlez moi de vous?

lundi 15 novembre 2010

Un réseau social qui fait frétiller les papilles!

Sentir la bonne odeur qui se dégage d'un bon petit plat fait maison, découvrir la cuisine du terroir ou voyager avec ses papilles aux quatres coins du monde, et tout ça à deux pas de chez soi! voilà ce que le réseau social supermarmite nous propose. 

Pour cela le 1er réseau social gourmand géolocalisé met en relation des gastronomes pressés en quête de repas et des cordons bleus qui cuisinent à proximité.

Les personnes qui veulent cuisiner peuvent préparer des portions supplémentaires et les vendre en ligne, et les autres, qui manquent de temps, peuvent chercher leur repas en consultant les plats proposés par des particuliers dans leur quartier.

Supermarmite c'est une super idée, très humaine, car connaissons nous ne serait-ce que nos voisins dans les grandes villes? 


Rendez-vous sur le site  http://www.super-marmite.com/meals

mardi 9 novembre 2010

C'est quoi être commerçant? Ma petite définition du community management!

J'ai grandi dans une petite épicerie dans le petit village de Saissac dans l'Aude à 25 km au nord de Carcassonne.

Mes arrières grands-parents possédaient un petit commerce qu'ils ont fait prospérer et qui est ensuite passé à ma Grand-mère puis à sa fille, une épicerie de mère en fille en somme...

Je suis donc arrivée là dans cette épicerie au milieu des présentoirs de bonbons de toutes les couleurs, des jouets et des boites de petits pois. Dans ce petit commerce de village, il y avait tout ce qu'on voulait, de la paire de collant, au cassoulet de Castelnaudary en passant par le rayon à la coupe avec le fromage et la charcuterie de pays. À l'âge de dix ans , ça me plaisait bien d'actionner l'étiqueteuse, le clac clac me faisait rire et c'était un formidable terrain de jeu. Une marchande grandeur nature. J'aimais aussi passer derrière la caisse pour apprendre à rendre la monnaie et pour parler avec les clients, entendre que j'étais jolie et que j'avais grandi dix fois dans la même journée.

Si je vous raconte tout ça c'est pour planter le décor. Je n'avais pas envie d'écrire un article théorique sur l'histoire du marketing et de la com sur le comment on est passé de la vente intrinsèque du produit à la création de valeurs imaginaires dans le but de créer la différence pour vendre... Imaginons qu'un site web commerçant soit une petite épicerie de village. Quelles sont les raisons qui font que les clients ont envie de venir acheter dans le magasin ou d'y revenir?

La première chose je pense c'est l'amabilité, la politesse, le sourire. Bien sûr vous allez me dire le sourire sur le web ça ne se voit pas. Détrompez-vous! ce qui fait le sourire c'est la façon dont vous allez considérer votre client. Le style rédactionnel que vous allez employer. Humanisez votre discours! Un style austère et institutionnel ne donne pas envie de revenir... rappelez vous la dernière fois que vous avez râlé en disant : cette caissière fait la gueule! Amabilité bonjour!

La deuxième chose de valeur pour être un bon commerçant c'est inspirer la confiance. Les clients de ma grand-mère frappaient à la porte de la maison qui était adjacente à l'épicerie à toute heure. Une envie urgente de cigarettes ou d'une bonne bouteille de vin. En dehors des heures d'ouvertures ma grand-mère servait les clients et mon grand-père pestait contre elle. Mais les clients savaient qu'ils pouvaient compter sur elle. Un community manager se doit donc d'être présent pour les clients, les rassurer et leur faire plaisir.

La troisième chose c'est la fidélisation, dans un petit commerce ce qui est important c'est la valeur ajoutée qui va faire revenir les clients. Dans ma petite épicerie ce qui faisait revenir les clients c'est l'information du village... Quand on va faire ses courses dans un supermarché on n'a pas les dernières informations croustillantes! Il faut prendre le temps d'écouter les clients pour savoir ce qui leur plait et ce qu'ils veulent pour trouver l'information pertinente qui pourra les aider ou les divertir.

Je ne suis bien sûr pas complète dans ma définition mais vous comprenez l'idée.Comme le dit le poète Alain Souchon nous sommes des foules sentimentales, on voit bien comment la publicité devient difficile à gagner en visibilité et en compréhension. Et si nous revenions tout simplement à des basiques, à l'intelligence relationnelle!